[Bolivie] 02 au 04 Oct: La Paz -Challapata

Nous partons, sans regret, de El Alto pour nous lancer dans les 300 km de ligne droite qui nous séparent de Challapata. De là-bas commencera notre prériple "Salar d'Uyuni et traversée du Lipez via las lagunas".

La Paz [El Alto] - Sica Sica: 117 km, 460 m D+  

La journée ne fût pour le moins pas très marrante: longues lignes droites, paysage monotone et plaines arides. De plus le trafic routier est assez dense. La conduite des Boliviens ne nous rassurent pas du tout. En comparaison avec l'Equateur et le Pérou, nous trouvons qu'ils ne font pas du tout attention à nous.

Vivement que l'on sorte de la cohue d'El Alto... La sortie des villes en vélo n'est jamais marrante mais là c'était pire que tout...

Place centrale de Sica Sica: il y a donc des arbres qui poussent par ici!

Pour passer la nuit à Sica Sica, le gardien du "racketball" nous propose la salle une fois les entraînements terminés, c'est-à-dire à 20h. C'est mieux que rien, nous serons plus au chaud et c'est gratuit !

Sica Sica - Oruro: 110 km, 265 m D+

Réveil difficile à 6h30 dans le "racketball".

En rang d'oignons !

Le genre de panneau que l'on ne voit pas en France!

On tente une "piste cyclable" rien que pour nous: la double voie en construction juste à côté de la route.

Grosse erreur ce passage par la route en construction car par endroit le bitume n’était pas sec -ou avait fondu, on ne sait pas trop!- et on se retrouve avec une couche épaisse de goudron bien collante sur nos pneus… impossible de l’enlever…

Bienvenue dans la banlieue de Oruro.

 Oruro - Challapata: 127 km, 310 m D+

Une petite ligne droite pour changer.

Au loin la ville de Poopo nous paraît abandonnée et sans vie.

Les BackstreetBoys Boliviens.

Ici les chiens ont des rastas!

Après ce bref intermède dans cette magnifique localité de Poopo, nous reprenons la route pour rejoindre Challapata avant la nuit. Vers 15h nous retrouvons la famille Charles pour un thé-café au bord de la route. Ils nous content leurs déboires de moteur. Malheureusement cela à l'air assez grave et ils doivent aller en urgence voir un garagiste.

On se demande alors quelle taille fait «Ocuri Pequeno ».

Attention! nous allons peut-être amorcer un virage!

La dernière ligne droite paraît interminable. Pendant des dizaines de kilomètres nous voyons Challapata au bout mais avec l'impression de ne jamais s'en approcher. On termine un peu sur les rotules. On se pose dans un hôtel assez minable. La tenancière nous annonce qu'on a 1/2 h pour se doucher tous les 4 car après la ville coupe l'eau. Elle installe à l'arrache un pauvre système pour que l'on puisse au moins mettre un cadenas à la porte de notre chambre qui ne ferme pas... Bref nous n'avons pas vraiment envie de nous attarder dans cette ville.