26 Août 2012 : Huamachuco-Coñachugo – 49 km, 1065 m D+
Nous partons de Huamachuco qui est envahie par une armée de chapeaux. Apparemment c’est comme ça tous les dimanches, pour venir chercher les aides de l’état. En tout cas les gens sont extrêmement disciplinés, ça ne se voit pas mais tout se fait dans le calme.
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La foule de chapeaux !
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Notre présence attire toujours une petite foule de curieux.
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Encore des chapeaux ! Et ça papote et ça papote.
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C’est parti pour une journée surprise. On ne sait pas ce qui nous attend, pas d’info sur le profil et on sait que les cartes sont assez fausses pour les kilomètres. Nous aurons donc droit à une méga montée avec 3 faux cols, assez dur pour le moral. La bifurcation pour commencer la piste se trouve à 4100 m, où nous redescendrons vers Coñachugo, village marqué sur la carte mais étant constitué en réalité de 5 maisons…
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Séance photos ! Il ne se passe pas un jour sans que quelqu’un nous arrête pour se prendre en photo avec nous. Serions-nous des sortes de stars ?? |
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Exploitation de l’or. |
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Encore un faux col ? |
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Arrivés à 4100 m, la vie bat son plein. |
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On ne se laisse pas abattre : il fait froid, il y a du vent, notre spot de picnic dans la poussière est au top et les sandwichs au « grated » de thon sont dégueu… Mais heureusement on sait qu’on repart pour de la piste donc tout va bien ;-) |
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Descente vers Coñachugo. |
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Que viva Perù ! |
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Le village sans habitants de Coñachugo. |
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Finalement on se pose là dans le jardin d’un mec, apparemment cela ne dérange personne. |
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Pour fêter nos 4 ans : un petit biscuit sec surmonté d’une crotte de dulce de leche ! |
Nous commençons à comprendre que l’on s’embarque vraiment dans le fin fond du Pérou, loin des routes habituellement empruntées par les touristes… et c’est tant mieux !
27 Août 2012 : Coñachugo-Cachicadan – 27 km, 160 m D+
Une petite journée, beaucoup de descente mais sur une piste vraiment exécrable. Nous arrivons à Cachicadan 10 km plus tôt que prévu (les cartes sont vraiment bizarres !). Il nous faudra cependant deux bonnes heures pour trouver un endroit pour dormir, l’hôtel étant vraiment hors de prix pour ce qu’il propose. Une petit dame nous proposera gentiment sont champs un peu en dehors du village, c’est parfait pour nous.
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Sans les pieds ! |
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Première rencontre d’alpagas. |
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La piste est vraiment dégueu… |
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Pause déjeuner avec au menu tout ce qu’on a trouvé dans une sorte d’épicerie du village d’à côté, c’est-à-dire : pain, thon, carotte et coca. |
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Jenn dans l’immensité des Andes. |
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Bivouac dans le champ de la gentille petite vieille.
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Vaisselle dans le canal à sec.
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28 Août 2012 : Fêter ses 28 ans au Pérou ça n’a pas de prix !
Cachicadan-Angasmarca – 26 km, 540 m D+
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Joyeux anniversaire Dou’ ! Le toblerone ici c’est plus que du luxe ! miam miam !
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Une bonne journée de vélo qui commence dans la poussière.
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Et qui se poursuit par un petit poussage des vélos.
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Rencontre avec les enfants et l’institutrice d’un petit village dans les montagnes. Ils sont tous très curieux !
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Nous apprenons par l’institutrice qu’à Angasmarca, le prochain village, a
lieu la fête patronale : 3 jours de fête en l’honneur d’un patron, en
l’occurrence ici Santa Rosa. Nous profitons donc de l’occasion pour nous
arrêter là-bas et profiter de la fiesta. En plus ça tombe bien car on
ne savait pas encore comment fêter les 28 ans de Jenn ! ;-)
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Reproduction officielle en dulce de leche du logo fétiche des Péruviens que l’on voit partout.
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Sieste après les sandwichs thon-tomate-mayo.
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Descente sur Angasmarca.
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A l’arrivée dans la ville, nous cherchons un hôtel pour la nuit. Mais une des traditions de la fête s’appelle ‘’la valsa de la vaca’’ – la danse de la vache. Voilà donc 4 gringos, pris au milieu de la place avec leurs vélos et un mec qui fait peur à une vache décorée avec des ballons de baudruche pendant que la foule qui la suit arrose tout le monde de bière ! Bienvenue à Angasmarca !
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Un peu de lessive de nos fringues poussiéreuses.
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Fanfare de la fête patronale.
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Mais où sommes-nous ? |
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C’est la fête ! On assiste à des danses traditionnelles qui pour sûr ne sont pas pour les touristes ! |
29 Août 2012 : Angasmarca-Mollepata – 33 km, 750 m D+
Depuis que l’on est sur les pistes péruviennes la moyenne de kilomètre par jour a bien baissée. Il est difficile pour nous de faire plus de 35 km par jour avec les conditions de la route. Mais de tout ce qu’on a fait jusqu’à présent, cette journée fut de loin la plus difficile !! Il nous a fallu 8h40 pour boucler les 33 km, avec de nombreuses parties à pousser les vélos, dans le sable ou des pentes abominables ou les deux en même temps. Bref, le genre de journée où l’on se demande un peu ce qu’on fait là !
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La fête patronale continue à Angasmarca.
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Nous croisons les gens qui se dirigent vers la fiesta.
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Le lieu des travaux, l’objectif du tractopelle : faire tomber un bout de montagne. Nous serons aux premières loges lorsqu’il réussira.
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Super la piste !
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Passage du pont avant la partie la plus horrible de la semaine.
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Une pause gâteaux après 5 ou 6 épingles difficiles dans la poussière et le sable. On espère que c’est bientôt fini…
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Mais le calvaire continue…
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Pause thon/mayo/sieste à Tulpo.
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Prêt pour cet aprèm ? Apparemment Jenn non, Olivier a déconnecté son cerveau et Marie fait semblant d’être contente.
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Les doigts dans le nez cette
petite côte.
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D’où l’expression ‘’Pédaler dans
la semoule’’.
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Bah alors les filles, on a un
petit coup de mou ?
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Arrivés au col, on crie victoire
et on se relâche un peu, on ne sait pas encore que c’est loin d’être fini.
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Tiens, la Plaza de Armas de Moyebamba !
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Et ça remonte pour encore
quelques kilomètres.
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On essaye de ne pas regarder la
montagne en face qui constitue notre prochaine étape.
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Non, non on n’a pas vu tous les
petits lacets.
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Il faut savoir que des flics nous
avaient mis en garde sur cette ville ‘dangereuse’. En fait ici les gens quand
ils ne connaissent pas le village d’après, ils pensent que c’est dangereux.
Mollepata, c’est en fait le petit village tranquille par excellence. Après
cette journée vraiment épuisante, nous décidons de reprendre des forces avec une
petite journée de repos dans ce lieu paisible.
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Aaaaaalléluia! Nous apercevons Mollepata en
contre-bas !!!
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A l’hôtel renommé par nous même
‘’Comme chez Mamie’’, nous attendons les bénédicités avant d’attaquer notre ‘arroz
a la cubana’.
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30 Août 2012 : Journée de repos à Mollepata
Notre journée à Mollepata sera tout simplement mythique. Notre gérante de l’hôtel fait tout pour que nous passions un agréable moment. Elle nous emmène chez la meilleure cuisinière de la ville pour prévoir le repas de midi, arrange la visite du musée, nous fait visiter l’église et nous raconte l’histoire du patron local, Saint Geronimo. Marie et Jenn auront même le droit à une douche chaude, mais chut ! personne ne doit savoir que quelqu’un a une douche électrique dans le village!
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Momie de l'homme d'Huchus |
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Visite du musée avec le directeur de l'école de Mollepata |
Il semblerait que les
montagnes alentours regorgent de pièces archéologiques datant de l’époque Inca.
Malheureusement, il n’y a aucun moyen financier pour faire des fouilles. Le
musée a donc était réalisé grâce à la bonne volonté de quelques étudiants
venant le Lima mais les objets exposés ne sont pas protégés.
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Visite de l’église. |
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C'est vraiment ça qui nous attends demain ? |
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Epicerie typique du Nord du Pérou. Les denrées de base: PQ, soda, bières,avoine,pâtes, thon, oeufs. |
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Nous serons néanmoins surpris par
la cuisine du seul comedor du village : ‘’Papas a la Huaycaina’’
excellentes et petit plat de pâtes maison.
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31
Août 2012 : Mollepata– Pallasca – 32 km, 1045m D+
Après l’étape
horrible pour arriver à Mollepata, l’appréhension pour cette
nouvelle journée se fait sentir car la vue des petits lacets ne
rassure personne. Néanmoins, ce sera d’un certain point de vue
plus facile que prévu car, oh surprise, la piste est plutôt bonne.
Un gros bravo à Marie qui a terminé au courage alors que les jambes
avaient du mal à suivre.
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Ici tout le monde cuisine au feu de bois. |
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Photo souvenir avec notre Mamie de Mollepata. |
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Il faut tout
redescendre… pour tout remonter… au Pérou le plat, ça n’existe
pas ! |
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Non, Rémi n’a pas
balancé son vélo. C’est ce *&# !** de vent ! |
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Courage Olive ! |
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Pause thon/mayo sous
le tarp pour avoir un peu d’ombre dans ce désert de poussière
noire. |
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Ca va toi ? Ouais
moi ça va, et toi ? Ouais ouais ça va… |
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Ca monte, même à
l’arrivée dans la ville. |
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Même pas fatiguée ! |
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Oui oui c'est bien le pied de Rémi... |
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En exclusivité pour
vous en direct de Pallasca, le véritable homme-fenêtre !
Unique ! |
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Bleu, blanc, rouge !
Que viva la Francia sur la Plaza de Armas de Pallasca. |
01 à 03 Septembre
2012 : Transfert bus de Pallasca à Caraz via la Estacion de
Chuquicara
Ça y’est on est le 1er septembre ! On se rend compte (surtout les filles !)
qu’on est vraiment à la bourre et qu’on se trouve dans une
espèce de vortex de pistes ensablées dans lequel on n’arrivera
jamais à sortir rapidement. Malgré le fait que l’on passe dans
des endroits vraiment fous, il nous faut faire le choix de prendre le
bus pour pouvoir profiter de la Cordillère Blanche avant de
rejoindre Cusco. L’idée est de s’avancer jusqu’au milieu du
Cañon del Pato et de finir la portion à vélo jusqu’à Caraz.
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En attendant le bus... |
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La vie bat sont plein... |
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Les vélos sont
sanglés, on peut y’aller ! |
Nous arrivons de nuit
à Chuquicara… Là, une bien mauvaise surprise nous attend. A la
descente du bus, nous constatons que le guidon de Marie s’est
complètement tordu pendant le transport. Impossible de continuer
avec ça. Décision est donc prise d’essayer de le redresser à
Caraz. Il faudra donc prendre un autre bus le lendemain.
Le seul endroit de la
ville pour dormir est un ‘hôtel’ en construction, c’est-à-dire
sans eau ni électricité avec seulement 4 murs et un lit.
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Petit déjeuner en
terrasse de notre ‘hôtel’.
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Guidon de Marie
défoncé après le trajet en bus. |
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Chuquicara : sa
route, ses montagnes, son âme. Un village où il fait bon vivre |
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Chuquicara : son
passage piéton, sa station essence, sa végétation. Un séjour
inoubliable. |
Le trajet en bus dans
le Cañon del Pato est impressionnant. Honnêtement, nous sommes
presque soulagés de ne pas le faire à vélo… c’est vraiment
aride, il n’y a pas beaucoup de village, il y a plein de tunnels
(35 en tout, creusés à la main dans la roche) et les bus roulent à
fond les ballons ! Nous arrivons à Caraz avec des vélos
n’ayant subi aucun dommage et trouvons un hôtel tiptop avec douche
chaude ! Youhou !
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Enfin un repas digne de ce nom ! |
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Pour arrêter tuc-tuc,
taxi, bus, camions ou autres véhicules : tendre négligemment
le bras et agiter la main d’un air désinvolte. Merci Marie pour
cette démonstration ! |
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La Plaza de Armas de
Caraz.
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Redressage du guidon de Marie: mission accomplie ! |
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Une petite cure de
légumes et de fruits avant de partir pour la traversée de la
Cordillère Blanche. |
Docteur recherche billet d'avion pour le Pérou avec vélo.
RépondreSupprimerC'est un régal de vous lire. Encore que je préfère la Moussaka que le Thon-mayo. Avec ce régime, les serveurs de resto n'ont pas intérêt à laisser trainer leurs doigts.
Besos a todos.
réponse factice
RépondreSupprimerOn a beau dire, ça parait vraiment sportif votre affaire. On a vu sur le blog de vos amis que vous étiez arrivés à Cusco et on attend avec impatience le reportage de la cordillère blanche !
RépondreSupprimerOn a été très ému devant la photo du toast des '4 ans', alors on a mis nos bonnets, nos lampes frontales et nos doudounes pour partager avec vous un petit toast ... au foie gras et une bonne bouteille de jurançon.
N'abusez pas de vos forces ni de vos estomacs.
Bisous
Bon Annif Jenn et bravo pour vos 4 ans !
RépondreSupprimerClasse de fêter tout ça au Peru !!
Remi, qui t'as coupé les cheveux ?!?
Pédalez bien, vivement la suite :)
/Amand & Seb