mardi 11 septembre 2012

[Pérou] 17 au 24 Août: Repos a Cajamarca puis direction Huamachuco

Cajamarca :

Après 7 jours de vélos nous nous sommes reposés à Cajamarca pendant 5 jours. Et ça fait du bien ! Qu’est ce qu’on y a fait ? Dormir et manger ! Hamburgers, cheesecakes, churros, pâtisseries au dulce de leche, « papa a la huaycaina », lomo saltado con papas etc… tout y est passé ! Ajoutez à cela quelques visites par-ci par-là, un peu de shopping souvenirs (mais utiles et pas lourds !), de la customisation de vélo et tout le monde reprend des couleurs.
Cajamarca est la plus grosse ville des hauts plateaux du nord, et pour nous la plus grosse ville Péruvienne tout court depuis notre arrivée dans ce pays. Une particularité ici, la plupart des églises n’ont pas de clocher car cela permettait de ne pas payer l’impôt de la couronne espagnole portant sur les églises terminées !

Un petit tour au marché.
Des Alfajores pour la pause goûter de 16h: un délice !

Des churros fourrés au dulce de leche pour le goûter de 10h.

Une petite montée d’escalier pour digérer.


Vue sur Cajamarca.
 
Déjeuner au mercado : « Alors, il est bon ton ceviche de poisson Olivier ? »

THE découverte culinaire à Cajamarca : la génoise généreusement fourrée au dulce de leche. On a dû  passer 3 fois par jour pour ne pas rater le moment où ils arrivaient en vitrine !


La Plaza de Armas de Cajamarca.

Petite surprise à notre 2ème hôtel : à partir de 18h jusqu’à minuit  la porte à côté de notre chambre est en fait l’entrée d’un restau de poulet-frites ! Merci pour le bruit et l’odeur.
La déception de Cajamarca : los Baños del Inca. 1ère tentative : ces fameux bains sont un peu loin de la ville, on prend donc un collectivo pour s’y rendre. Une fois devant le guichet : « ah non la piscine est fermée le lundi pour entretien » (…) Et nous qui comptions beaucoup pouvoir y prendre une douche car à notre hôtel il n’y a plus d’électricité – donc pas d’eau chaude – depuis 3 jours. Le lendemain ce qu’on pensait être des thermes avec des bains fumant pour se relaxer, se révèlent être une piscine municipale – certes chauffée – mais où les gens viennent nager (enfin ils essayent ;-)). Les anciens bains où venait se baigner l’empereur Inca Atahualpa sont juste ouverts à la ‘’visite’’.

Los Baños del Inca : les anciens bains.
Les montagnes et collines dans la région de Cajamarca regorgent d’or. Celui-ci étant sous forme de très petits grains, son exploitation nécessite des procédés spécifiques pas très écologiques. Notamment l’utilisation d’une solution de cyanure pour ‘’laver’’ la montagne et d’énorme quantité d’eau. La plupart des mines sont de plus exploitées par les américains. Evidemment les paysans de sont pas très très contents et il y a régulièrement des manifestations plus ou moins musclées.

Affiches contestataires pour la mine d’or de Conga.
Cajamarca-Huamachuco :

Après cette petite pause, il faut penser à repartir, le Pérou ne va pas se traverser tout seul. Nous nous dirigeons vers Huamachuco, sur une partie asphaltée, la dernière avant longtemps !

22 Août 2012 : Cajamarca-San Marcos – 68 km, 765 m D+

Journée de reprise super agréable, la route est bonne, les kilomètres défilent, il fait beau, les paysages sont superbes et on finit la journée par une méga descente sur San Marcos (Rémi battra de nouveau son record : 70,46 km/h cette fois !).

Priorité aux moutons.


Ici toutes les maisons sont en briques de terre.

On laboure les champs à l’ancienne !
Grâce à Marie et Olivier, baroudeurs nés, nous commençons à apprendre la technique du ‘’Salut comment ça va ?, j’aimerais bien dormir chez toi, on est 4 avec des gros vélos !’’. Et ça marche, Olivier repère un champ et essaye de trouver le propriétaire pour que l’on puisse camper. Après une petite discussion, il nous ouvre la maison attenante pour qu’on puisse dormir sur la mezzanine. Nous avons même des toilettes et une douche chaude, le grand luxe quoi !

Notre installation camping sur la mezzanine de notre hôte.
Tea time.


23 Août 2012 : San Marcos-Cajabamba – 52 km, 910 m D+



Une photo avant le départ avec le petit monsieur qui nous a prêté sa maison


On continue tranquillement sur notre lancée, toujours sur de la bonne route, mais pas mal de montée ce jour là. Jenn traine encore quelques problèmes gastriques et les jambes sont un peu lourdes.


Préparation avant la descente et pause pipi.
Un aperçu des nombreux lacets de la très longue descente jusqu’au rio.

Crevaison de la remorque arrivé en bas….

Stop dans un bled paumé pour la pause déjeuner.
Sa magnifique Plaza de Armas !

Notre cortège à la sortie de l’école !

Sur la dernière montée avant Cajabamba, Olivier et Marie (loin devant !) discutent avec Devin, un petit garçon du coin qui nous suit (facilement) avec son petit vélo. Il nous indique un petit étang que nous aurions raté car il n’est pas visible de la route. L’endroit est joli, nous décidons donc de nous y arrêter pour bivouaquer plutôt que d’aller dormir à Cajabamba.




Spot bivouac au bord de l’étang.





24 Août 2012 : Cajabamba-Huamachuco – 67 km, 1325 m D+

Une journée qui laissera des traces… Le sentiment à la fin de cette journée sera de n’avoir fait que de la montée (ce qui n’est pas loin de la vérité…). Aux abords de Cajabamba, nous traversons plein de petits villages dont le cœur de métier est la tuile en terre cuite. Les kilomètres défilent mais nous se savons pas encore où nous allons faire halte.

Lista ?
La plaza de Armas de Cajabamba.
Fabrication des tuiles en terre.




Huuuuuum ?!
Les chevaux qui courent sur de la paille : nous n’avons toujours pas d’explication.
Scène de vie quotidienne.


Et ça monte et ça monte !

A la fin de journée, nous passons dans des villages où nous n’avons pas trop envie de nous arrêter. C’est bien la première fois depuis le début du voyage. Il est 16h, vendredi soir, les travailleurs des mines alentours ont déjà pas mal descendu de cervezas et l’ambiance est assez ‘’lourde’’. Nous déciderons donc d’aller tant bien que mal jusqu’à Huamachuco. Arrivés à 18h, juste avant la nuit, nous décidons de nous octroyer une petite journée de repos le lendemain. 

Arrivé à la Laguna Sausacocha avant la dernière heure de vélo pour Huamachuco.

A peine arrivés qu’on se jette sur d’appétissants beignets de pâtes frites recouverts de sauce sucrée indéfinie!


5 commentaires:

  1. Halalala, les alfajores!!! Qu'est ce que ça me manque. Bon en même temps, faut pas trop en abuser, parce que l'on prend des kilos. Vous demandrez à mes collocs Emeline et Marie ce qu'elles en ont pensé. Enfin bon, avec le vélo, on voit que Jenn fait comme Mara, elle s'affine. Entonces, vamos por un dulces de mas.

    Ahorra, espero que todo esta bien para usted y vuestro espanol. Grande besos.

    Vaya con dios. Cuidate nos vemos.

    Tonio

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  2. Trop cool des nouvelles des cyclistes !
    On a une explication pour les chevaux qui courent sur la paille (bon ok on avait demandé à un paysan, on a triché !). Ils font ça, notamment, avec du blé : ils le posent sur une bâche, ils recouvrent de paille et font marcher les chevaux dessus en rond ça permet de faire une moissonneuse batteuse écolo pour faire sortir le blé des épis. Ils font ça avec toutes sortes de céréales.
    Lau saurait mieux expliquer que moi...
    Continuez de nous faire rêver (de bouffe)
    Bizzzz

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  3. Vous avez de quoi faire un album très fourni rien qu'avec les photos de pâtisseries !
    Vous faites un voyage gastronomique en fin de compte ?

    Merci pour partager votre voyage avec des gens à 10000 kms de vous.
    Bisette

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  4. Coucou vous revoilà ! et cela fait du bien de voir vos frimousses !Vous avez l'air en super forme et cela fait plaisir.... ! Continuez à ne pas vous laissez dépérir (hum, ça donne faim !) et surtout continuez à bien profiter de ce magnifique voyage !(Entre nous j'aime mieux voir votre tente plantée dans la nature que sur la mezzanine....ou toute erreur de trajectoire la nuit s'avérer un tantinet dangereuse !!.)
    Très gros bisous... en attendant la suite de vos aventures. Les photos sont superbes. C'est comme si on était nous aussi au Pérou !
    pap et mam !


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  5. Hou bah dit donc y'a plus que du décalage horaire dans l'air!!
    çà fait du bien de vous revoir. j'imagine que depuis vous êtes sortis de la cordillère blanche et certainement même arrivés à Lima. çà va vous dépayser le retour à la capitale.
    Vu qu'ici il est presque midi, je pense bien à tous ces délicieux petits plats et desserts dont vous nous parlez, photos à l'appui.......... haaaaaaaaaa je vais me contenter de ce que je trouve dans le frigo.
    Allez bon ap'

    des bisouuuuuuuuuuuuuuuuuuuussssssssssss

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