Nous savions d'avance que le passage de la frontière par la Balsa était un peu plus "aventureux". Nous voila donc parti pour 7h de bus pour Zumba depuis Vilcabamba. Nous regrettons presque de ne pas faire la route à vélo tant il fait beau, mais lorsqu'on voit l'état de la piste, plus de regrets...
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| La route est extrêmement boueuse malgré le soleil qui tape. |
De Zumba, il nous faut prendre un Rancheras (camion ouvert) pour rejoindre La Balsa le poste frontière entre les deux pays. 1h30 de transport secoué dans tous les sens pour faire 10 km....
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| Le fameux Rancheras, heureusement les vélos seront mis à l'arrière et non sur le toit. |
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| Nous voila sur le pont 'international' qui marque la frontière, nous sommes au Pérou ! |
Les formalités de passage sont des plus simples avec des douaniers bien sympathiques qui voient passer par ici seulement quelques personnes par jour.
Il est déjà 16h30 (on est partis à 5h30...) et il nous faut encore rejoindre San Ignacio avec soit disant des colectivos qui devraient passer dans le coin aux dires des habitants de la Balsa. Comme nous n'en voyons toujours pas la couleur, nous décidons de passer la nuit ici. Au programme: hôtel -4 étoiles, sans salle de bain, un lit simple presque sans matelas, mais les tenanciers nous ont bien fait rigoler ! Au final on aurait surtout du camper...
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| Notre magnifique hôtel ! |
Le lendemain matin, toujours pas de colectivo, on se demande si on ne va pas partir directement à vélo. Après quelques tentatives de stop infructueuses avec les rares véhicules qui passent, nous comprenons enfin qu'il faut aller à la prochaine petite ville. Ce sera à bord d'un taxi-moto, pour 30 minutes de folie sur une route en très mauvais état !
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| Ready ? |
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| Go ! |
Arrivés à la Balle, il nous faudra encore prendre un taxi pour San Ignacio (1h30 sur de la piste pourrie). Un trajet mythique, tout le matos est à l'arrière et nous voila coincés à deux sur le siège passager avec la musique à fond de lover genre 'yo te quiero y tu me quieres ! mi colazon porque te vas ?' . Puis arrivés à San Ignacio, il faut changer de terminal, trouver de l'argent car nous n'avons absolument plus rien et prendre un colectivo pour Jaen (3h). Au final deux jours de trajet (plus long que Madrid-Quito) pour faire 300 bornes. Point positif: les vélos n'ont presque subi aucun dommage.
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| Jaen by night ! |
Premier contact avec les villes Péruviennes: y'a plein de TucTuc (petite moto-taxi) partout !
Yeah, respect pour tous les véhicules exotiques empruntés... Non parce qu'il faut quand même une bonne dose de courage pour monter à bord de ces engins.
RépondreSupprimerGrande Besos les doudoutes.